La modernité française dans l’Asie Littéraire – Haruhisa Kato

Voici l’histoire d’un livre que j’ai acheté par erreur, pensant qu’il serait intéressant pour mon mémoire de master 1 l’an dernier. Du coup j’en ai lu les deux tiers il y a un an, et je l’ai mis de coté quand j’ai compris qu’il n’y aurait rien d’utilisable dedans. Je l’ai repris un an plus tard, et je l’ai maintenant terminé !

Alors encore une fois, ça ne parle pas uniquement de la Chine, et d’ailleurs, les passages que j’ai préférés sont ceux sur le Japon et la Corée, étonnamment. ^^

Ce livre est une retranscription d’un colloque, donc chaque chapitre est la participation d’un chercheur différent, surtout des chercheurs asiatiques sur la littérature française, ou de littérature comparée entre la littérature française et les littératures d’Asie. Ce livre aborde donc comment la littérature française a inspiré les différentes littératures, et consacre aussi plusieurs chapitres aux traductions d’auteurs français en Asie.

J’ai beaucoup aimé plusieurs de ces chapitres, notamment sur les traductions de Victor Hugo, ou Jules Verne en Corée (deux auteurs que j’aime beaucoup !), la vision du surréalisme au Japon, ou plusieurs chapitres sur la traduction ! Après, j’en ai beaucoup d’autres qui ne me sont pas entrés en mémoire, car moins intéressants pour moi, mais le sujet en tant que tel m’a beaucoup appris et intéressé.

Pour la petite anecdote, dans un cours de traduction que j’ai eu dans mon cursus universitaire, on m’a raconté plusieurs des anecdotes qu’on retrouve dans ce livre sur la traduction de Victor Hugo en Corée, donc il y a moyen que j’ai retrouvé la source dont s’était servi mon enseignante pour faire son cours. Donc ça m’a amusé de retrouver ces informations ici. ^^

Je suis content d’avoir pu ce livre en entier, car il m’a donné à réfléchir sur un sujet qui me scandalisait auparavant : la traduction secondaire (lorsqu’on traduit un texte d’une langue qui n’est pas la version originale, donc un texte déjà traduit). Évidemment, c’est pas le mieux, mais en réalité, on exprime dans ce livre le fait que oui, c’est pas fou, mais souvent, si c’est fait comme ça, c’est que le choix possible était entre A) Une traduction secondaire, ou B) Pas de traduction du tout. Donc je suis un peu plus ouvert là dessus, même si la traduction secondaire lorsqu’il y a une autre possibilité est toujours autant un mauvais choix selon moi. ^^

Donc très content d’avoir lu ça, surtout depuis le temps que ce livre traine dans ma Pile à lire ! ^^ Je ne saurais que le conseiller à quiconque s’intéresse aux littératures de France ou d’Asie, ou à la traduction, ce qui est mon cas en tous points. ^^