Le livre de la piété filiale – Confucius

Alors, j’avais déjà parlé de Confucius à propos du livre qui lui est le plus souvent attribué : Les Entretiens. Maintenant je vais aborder un bon complément à ce livre : Le livre de la piété filiale.

J’avais déjà dit ça pour Les entretiens, mais Confucius n’est pas le véritable auteur de ce livre. Si pour Les entretiens il demeure parfois un doute sur la personne qui l’aurait écrite, on connaitrait l’auteur du Livre de la piété filiale et ce serait un des disciples de Confucius : Zeng Zi. Mais Le livre de la piété filiale reste un des grands classiques confucéens, qui a pendant longtemps été étudié en Chine, notamment pour accéder aux fonctions publiques : le concours était basé sur les connaissances des classiques confucéens, et notamment ce livre-ci. C’est donc quand même un livre Chargé d’Histoire que nous avons là. Mais qu’en est-il du contenu ? Et bien, c’est Confucéen : faut aimer… Confucius, c’est quand même une philosophie très axée sur la hiérarchie des genres et des groupes sociaux et c’est aussi le plus vieux « C’était mieux avant » de l’histoire chinoise. ^^ Donc, si dans ce livre là le droit des femmes est un peu épargné (encore que…), le livre s’accorde plutôt à dire qu’en gros, ton aîné à toujours raison, et qu’il faut respecter ses parents, même s’ils font les pires crimes etc… Bon, ça reste très discutable comme philosophie. ^^

Bon, mis à part ça, les éditions du Seuil nous ont quand même donné une belle édition dans leur collection « Classiques en images », collection que j’aime bien car ce sont des petits poches couverture hardback et comme le nom de la collection l’indique, avec pas mal d’illustrations. Mais là, en plus, il est en bilingue chinois classique/français. Bon, franchement, le chinois classique, même si j’ai des bases, j’ai pas essayé de tout lire dans cette langue, tout de même pas mal différente du chinois moderne, du coup j’ai tout lu en français. ^^ En vrai c’est extrêmement court là on a une édition qui fait 76 pages, sachant qu’on a une page sur deux qui est en Chinois classique et l’autre en français, mais aussi que les illustrations sont nombreuses et prennent des pages entières voire des doubles pages, on doit avoir en tout une trentaine de pages à lire.

Bon, en gros, le livre-objet est vraiment magnifique, c’est vraiment une très belle édition, et ce livre arrive un peu en complément des entretiens, donc c’est vraiment par curiosité qu’on peut essayer de compléter le propos de Confucius si on est intéressé, mais indépendamment, je peux difficilement le conseiller pour quelqu’un ne connaissant pas les propos de Confucius.