Littérature chinoise, 1988 / 2

C’est la première fois que je vais parler d’une revue sur la Chine. De plus, je ne vais même pas parler d’une revue que j’ai l’habitude de lire : ceci est le premier numéro de « Littérature chinoise » que je lis, et on va voir ensemble ce que ça donne ! ^^

Avant toute chose, il faut préciser que cette revue n’est, à ma connaissance, plus du tout éditée en version française ni en version anglaise. Donc il n’est possible de trouver que d’anciens numéros. En dehors de cet inconvénient, grâce à cette revue, j’ai pu lire beaucoup d’auteurs que je ne connaissais pas (et d’autres que je connaissais bien ^^).

Cette revue donne accès à beaucoup de types de contenus différents. Même si le titre de la revue est « littérature chinoise », celle-ci ne ce concentre pas uniquement sur la littérature : elle propose non seulement des nouvelles et des extraits de romans, de la poésie, des essais sur les styles littéraires de l’époque, des interviews d’auteurs et des biographies, de la littérature ancienne… mais aussi cette revue digresse un peu en présentant le travail d’artistes et de photographes, le tout imprimé en couleur sur un papier plus plastifié au centre de l’ouvrage, mais aussi des articles sur l’art, le cinéma etc… Tout ceci m’a paru particulièrement intéressant. Sauf une rubrique peut-être, qui est celle des « événements à venir », qui annonce la venue d’expositions ou autres. Disons que le fait de lire d’anciens numéros rend obsolète ces pages. ^^

Grâce à cette revue, j’ai pu avoir accès à une nouvelle de Lu Wenfu totalement introuvable en version française ailleurs. J’ai également pu découvrir certains écrits de A Cheng, auteur que je connaissais mais dont je n’avais pas encore pu lire le travail, et découvrir de nombreux autres auteurs chinois. Pour moi le seul défaut de ce numéro a été de diviser un article en deux pour une raison que j’ignore, d’en mettre les premières pages vers le début de la revue et de finir cet article plus loin après avoir inséré plusieurs articles au milieu. En dehors de ça, rien a dire, j’ai beaucoup apprécié ma lecture et je pense que j’aimerais beaucoup lire d’autres numéros de cette revue, qui pourra m’apprendre beaucoup sur la littérature chinoise du XXème siècle.

Du coup, je suis assez content de cette découverte, qui est vraiment qualitative et permet de découvrir pas mal d’informations introuvables ailleurs. L’inconvénient, c’est qu’il est possible de découvrir le travail de certains auteurs qui ne sont traduits qu’ici, ce qui empêche de ce tourner vers d’autres de leurs œuvres. Et de plus, je regrette que cette revue ne soit plus éditée, car je me serais volontiers abonné à celle-ci !