Le paradis des feuilles mortes et autres nouvelles.

Il y a deux ans, alors que j’étais en licence documentation, j’ai par hasard trouvé sur le chemin de la fac un carton rempli de livre. Comme j’étais un peu en retard, je n’ai pas pris le temps de regarder son contenu, étant persuadé qu’à mon retour, le carton serait déjà entièrement vide. Mais que nenni ! Le soir, sur le chemin, je revois ce carton, et m’y plonge avidement. Et là j’ai compris pourquoi personne n’a voulu de ces livre : ce carton était rempli de livre de cours sur différents sujets en chinois, notamment un livre de macroéconomie et plusieurs recueils de nouvelles bilingues français/chinois.

Ma théorie est qu’un étudiant chinois en France à abandonné ses études, ou bien qu’il a voulu se débarrasser de vieux livres, en tout cas, il a fait un heureux ce jour là.

Parmi les livres que j’ai récupéré (car je n’ai pas tout pris, il y avait quand même des sujets très spécifiques qui ne m’intéressent déjà pas en français), il y avait deux recueils de nouvelles en édition bilingues. Vu le pris des éditions bilingues en France, je ne me suis pas fait prier.

Mais parlons du livre maintenant : celui-ci est constitué de 42 nouvelles ou extraits de romans issus de la littérature francophone ou anglophone traduit. On a ainsi des extraits de Tristan et Iseult, du Roman de Renart etc… Le seul extrait qui parle de la Chine sur les 42 du recueil est le huitième, intitulé « Symbole des plantes en Chine », issu d’un article du China Daily. Je dois dire que je n’ai pas lu ce recueil dans le but de me divertir, j’ai vraiment essayé au maximum de ne lire que la partie en chinois afin de m’exercer à la compréhension écrite, mais j’ai parfois complété ma lecture par la partie en français, quand l’histoire m’intéressait et que j’avais la sensation de n’avoir pas très bien compris. Ce recueil est vraiment dédié à l’apprentissage du français et de la culture française plutôt que l’inverse.

Je dois avouer que j’assumais pas forcément de lire ça dans les transports parce que toutes les pages comportent un dessin, toujours le même (voir l’image ci-dessous), qui fait assez enfantin, alors que les différents textes ne sont pas forcément très abordables, que ce soit en français ou en chinois.

Je n’étais vraiment pas la cible de ce recueil, mais dans l’ensemble, il y a eu quelques bons moments et j’ai apprécié pouvoir m’entraîner avec ces nouvelles. Comme je vous disais au début, j’ai eu deuxième recueil de ce genre, que je n’ai pas encore lu, mais qui est de la même édition et qui devrait être dans le même style. Je verrais si j’écrirai dessus, dans le cas où ils ne se ressemblent pas trop.